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Suggestions pour les Débutants

Les techniques

 

Les craies, le pastel

Avantages de cette technique :

Le rendu des couleurs. Comme pour le fusain, le contact direct de la main ou du doigt avec le support. Pas de médium, pas d'odeur. Pas de temps de séchage. Avec quelques craies et un carnet on peut faire des choses.

 

Inconvénients :

Un peu salissant. De la poussière si on utilise des pastels très tendres. Les pastels se mélangent difficilement. Ce n'est pas le meilleur moyen pour apprendre les mélanges de couleurs.

 

Comme pour le dessin au crayon, placer quelques feuilles pour travailler sur une planche. Les feuilles du dessous amortissent les traits, et évitent que les irrégularités de la planche support transparaissent dans le résultat.

 

Les différentes sortes de pastel :

Ne pas confondre les pastels gras et les pastels secs. D'usage très différent et parfaitement incompatibles, puisque le pastel gras ou pastel à l'huile se rapproche d'une technique... à l'huile et peut se retravailler à la térébenthine (voir Biblio), tandis que le pastel sec (dit aussi soft pastel) est une craie tendre. On dit que les plus beaux coloris, les plus beaux résultats, sont obtenus avec les pastels les plus tendres, dans lesquels il y a peu de liant, uniquement (ou presque !) des pigments purs. Ce qui donne un aspect velouté, une matité, difficiles à obtenir avec une autre technique.

 

On trouve dans le commerce des pastels du plus dur au plus tendre, mais aussi des dégradés de couleur, vers le blanc ou vers le noir dans la plupart des marques. Les dégradés d’une couleur vers une autre sont beaucoup plus rares. Chaque marque n'a qu'une qualité de craie. Parfois le fabricant propose une série de carrés plus dure, et une série cylindrique plus tendre, comme chez Conté. Chez Unison, qui propose des craies très tendres, la forme est en tonneau.

 

Pour avoir plusieurs duretés il sera donc nécessaire de se fournir chez plusieurs fournisseurs.

 

Le noir est à éviter dans les pastels, il « salit Â» les couleurs. Il est souvent préférable d’utiliser le fusain pour assombrir une teinte.

Même si tous les pastels disponibles en France n'y figurent pas, comme les pastels et carrés Conté, le site suivant est une bonne référence en ce qui concerne la dureté des pastels (classés du plus tendre au plus dur) :

http://www.dakotapastels.com/docs/Pastel-Lineup.pdf

 

Les sombres les plus profonds sont selon moi ceux de marque Girault.

 

Les crayons pastels. Là encore différentes gammes de couleurs et de dureté en fonction des marques. Pour beaucoup de pastellistes, amateurs de dessin et de finesse, la référence est la série Carbothello de Stabilo. Les crayons Conté, plus difficiles à trouver au détail sont plus tendres. Il est souvent intéressant de choisir ses teintes dans différentes marques pour avoir le plus possible de nuances et de dureté différentes autour d'un coloris. Il semble que les crayons pastel ayant les sombres les plus profonds soient ceux de marque Derwent.

 

Avec le temps, comme dans toutes les techniques, chacun sait ce qui lui convient, et en général, les pastels qu'on utilise sont toujours les mêmes. Pour cette raison, il n'est pas conseillé d'acheter de grosses boîtes de pastels d'une marque. Certains fournisseurs proposent des boîtes ou des lots de taille raisonnable, avec une sélection en fonction du thème. Cela peut constituer une meilleure approche. Au final, il faudra se constituer "sa" boîte, en achetant au détail les craies et crayons pastel qui seront devenus indispensables. Crayons Carbothello 625 et 635 par exemple...

 

À consulter, ce guide d'utilisation bien fait, sur le site commerçant :

http://www.schleiper.com/SCHLEIPER_BROCHURES/PASTEL/FR/PAS_FR_all.pdf

qui propose également d'autres brochures sur les pinceaux et l'aquarelle :

http://www.schleiper.com/masterbrochtech01_FR.html

 

Les différents supports :

Pour le papier, placer un "matelas" de feuilles sur une planche à dessin, un carton à dessin ou un morceau de contreplaqué d'un format légèrement supérieur à celui du papier. Ce support évitera de marquer le papier lorsque le pastel passera sur une zone irrégulière de la planche. En général, les pastellistes préfèrent utiliser du papier teinté, c'est à dire non blanc. L'avantage principal est que l'on part directement avec une valeur de base, moyenne, sur laquelle on va pouvoir indiquer des lumières, plus claires, et des ombres, plus sombres.

 

Canson mi-teinte 160g, le papier de référence, même si des pastellistes lui préfèrent les papiers Ingres 100g-130g, Fabriano Tiziano 160g, Murano, ou autres. Attention, même dans une gamme, en fonction des couleurs, les papiers n'ont pas le même comportement (gris clair, gris chiné, et gris ciel chez Canson par exemple). Des papiers plus techniques existent comme le pastel card de Sennelier, le sanfix Schmiencke ou le pastelmat Clairefontaine, qui ne nécessitent pas que le pastel soit fixé. Chacun devra tester différents supports et sélectionner celui ou ceux qui lui conviennent. Tous les papiers avec un minimum de grain peuvent être utilisés. Y compris le papier Kraft sur lequel on peut s'amuser à moindre frais.

 

Certains encore utilisent du carton ou du contreplaqué enduit, sur lesquels le pastel accroche bien. Les impressionnistes, comme Manet, utilisaient aussi des toiles très fines.

 

Edgar Degas n'hésitait pas à ajouter des morceaux de support, sur le côté ou vers le haut/le bas lorsqu'il jugeait que c'était nécessaire pour la composition de ses tableaux. Ceci est parfaitement visible sur les œuvres que l'on trouve actuellement dans les musées, et ne modifie en rien son travail de création, bien au contraire.

 

Estomper. Ne pas estomper. Avec une estompe. En utilisant ses doigts, sa main (éminence thénar et hypothénar)... ou un crayon pastel. Avec un pastel poudreux. Ou un pastel très sec. Certains peintres font comme dans d'autres techniques, ils construisent avec des crayons pastel ou des carrés, et terminent avec des craies très tendres. D'autres font exactement l'inverse...

 

 

Pour effacer une zone, j'utilise personnellement une petite brosse un peu dure en soies de porc, normalement destinée à l'huile.

 

Fixer en fin de travail ? Ne pas fixer ? En une fois, ou en plusieurs couches ?... Encore une fois, il faut essayer chaque possibilité plusieurs fois avant de conclure. Tous les goûts sont dans la nature. Par le passé, certains pastellistes vaporisaient du fixatif sur le verso du support papier. Il semble aujourd'hui que cette méthode ait été abandonnée, suite à son peu d'efficacité pour la tenue dans le temps.

alain montagne peint, passion dessin peinture
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