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Galeries

Alain Montagne peint - Passion Dessin Peinture
Alain Montagne peint - Passion Dessin Peinture
Alain Montagne peint - Passion Dessin Peinture
A propos de moi :

 

C'est vers le milieu des années 80

que j'ai entrepris de reprendre des cours,
tout d'abord à la MJC Fernand Léger

de Corbeil durant 4 ans.

  Puis à Brunoy pendant un an.

 

Ensuite, après des années de recherche personnelle,

et de travail isolé, en aquarelle et au pastel,

  de rencontre en rencontre, de discussion en discussion,

j'ai découvert la Société des Pastellistes de France.

où j'ai suivi des stages pendant deux années.

 

Par la suite, pendant 4 ans,

en fréquentant les ateliers municipaux

d'arts plastiques de Noisy-le-Grand,

dans l'atelier de Michel Houplain, j'ai approfondi le dessin,

la peinture, et j'ai découvert la sculpture à cette occasion.

 

Mais est-ce que le passé est si important ?

Nous avons tous un cheminement différent.

Il me paraît plus intéressant de voir aujourd'hui

ce que je suis.

  Ce que je fais.

 

 

Au fil du temps, quelques unes de mes réalisations

 

Ce qui est présenté ici a été glané parmi ces dernières années de pratique.

Comme beaucoup, j'ai commencé en me tournant vers le figuratif. Varier les sujets est un exercice aussi important me semble-t-il que varier les techniques. Même si à certaines époques, il est nécessaire de réaliser des séries, de travailler un sujet qui nous inspire jusqu'à y avoir trouvé ce que nous cherchions.

 

Nous avons une relation particulière avec le temps qui semble souvent nous échapper. À l'époque de la vitesse, nous courrons perpétuellement. Pour prendre un train, arriver à l'heure à un rendez-vous, rattraper un retard indépendant de notre volonté, ou chronique pour certains...

 

Et nous le savons maintenant, le temps a une affinité étroite avec l'espace. C'est avec la vitesse, c'est à dire en nous déplaçant dans l'espace, que nous prenons peut-être le plus conscience du temps qui passe. Heure de départ. Heure d'arrivée.

 

Dans Secrets de peintre j'ai choisi de présenter le travail du peintre dans son rapport avec le temps.

Ici, pour mes galeries, j'ai adopté la logique de l'espace, en utilisant trois notions :

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NB :

À de rares exceptions près (portrait d'une personne défunte, paysage aperçu fugitivement, par exemple), les dessins et peintures présentés ici ont été réalisés d'après nature.

​​

Dans l'espace extérieur, celui qui nous enveloppe, notre environnement, je place les natures mortes et les paysages, parce que je trouve des similitudes entre ces deux sujets, l'objet dit inanimé, et la nature dans ses rythmes et son équilibre.

 

La nature morte nous permet de nous intéresser à un espace restreint, confiné, celui qui entoure les objets, que nous pouvons englober du regard.

 

Le paysage évoque davantage les grandes étendues, l'immensité, l'espace au-delà, celui qu'on ne peut comprendre qu'en déplaçant son regard, en tournant la tête.

 

Dans ces deux thèmes, nous commençons par tracer un cadre pour délimiter le champ de notre vision. C'est cet espace fini qui sera l'objet de notre exploration. Nous y présenterons la surface des choses, ses aspects changeants, ses harmonies, sa dynamique.

​​

La figure et le portrait constituent un sujet à part.

Il s'agit ici de représenter un être, un reflet de ce que je pense être. De ce que nous pensons être.

Ne parlons nous pas de nos semblables ?...

 

Quelque part, à travers le modèle, nous parlons de nous-même. Il ne s'agit plus d'explorer la surface des choses, mais de percer la personnalité de celui ou celle qui est en face de moi, de comprendre ce qui fait que cette personne est ce qu'elle est.

 

Parce que j'expérimente personnellement ce qui se trouve derrière cette enveloppe de chair, je vais chercher à évoquer des émotions, des sentiments, des richesses enfouies ou des colères contenues, parler d'une histoire, d'un vécu. Nous utilisons ici l'expérience que nous avons de notre propre espace intérieur. C'est sans doute pour ces raisons qu'il y a quelque chose de fascinant dans cette volonté de représenter le corps humain.

 

​​

Cette fois, les choses sont moins simples. Nos yeux ne peuvent plus nous servir. Notre regard se porte sur ce qui se passe au plus profond de nous. Dans un espace encore plus personnel, enfoui.

 

Ce monde intime que nous tentions de scruter chez les autres, dans les reflets de nous-mêmes, nous cherchons maintenant à le pénétrer, à le décrypter, ou plutôt à le décrire, parce que la fonction d'explication ne fait pas partie de l'inconscient qui ne fait que montrer. À sa manière.

 

Pour rendre palpable ces mouvements internes, ces bouillonnements, ces douleurs, ces exaltations, ces questionnements, ces silences, il va falloir prendre sur soi, écouter, avec bienveillance et patience.

 

Un geste spontané, non maîtrisé, donne le départ, même si par la suite, il peut y avoir intervention du mental, incorrigible découvreur, qui cherche à comprendre, à expliquer. Rien n'est jamais gagné. Mais tout est possible. J'ai appelé cette partie : "recherches". J'aurai pu dire "investigations dans les profondeurs du moi, à la recherche du soi".

 

Qui suis-je ?

Que suis-je ?

Un reflet du monde ?

Une étincelle de vie ?

À chacun ses interrogations, ses interprétations et ses réponses.

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